Programmation

14 Avril : Lux scène nationale

Séance 1 : Portraits (14h-16h)

Des yeux, des couleurs, des sons qui nous font voyager à travers des vies. Voyager à travers cette grande galerie, c’est observer attentivement comment le cinéma de demain peint avec audace, rage et douceur les traits de ces visages, tous différents, qui nous ressemblent et nous rassemblent.

La Biche (Camille Vernet, Animation, 3m)

Un jeune chasseur égaré se retrouve piégé dans la peau d’une biche et devient ainsi la proie des êtres humains. Le chasseur va désormais être chassé.

Marche ou crève (UGA – Lussas, Documentaire, 16m)

Avec son troupeau, Maïté sillonne les terres méridionales d’Ardèche. Petite-fille, elle voulait déjà faire ce métier et elle continuera à le faire. Pour le meilleur et pour le pire. Suivie de près par ses brebis, elle marche et marchera toujours. Qu’importe le temps, qu’importe la peine.

Vigile (Le Fresnoy, Documentaire, 13m)

La nuit tombée, la ville n’existe plus que par halos. Vigile ou gardien, il faut alors veiller parmi les ombres, confondre la fatigue et le sommeil, nuit après nuit, scruter l’obscurité quitte à y ouvrir une brèche et réveiller l’invisible.

Bonjour les entendants (Master DEMC, Documentaire, 15m)

Naître malentendante. Porter des appareils auditifs. Faire répéter quand on n’entend pas. Ce film est le portrait d’un handicap invisible et d’une vie passée à s’adapter.

La fin des vacances (INSAS, Documentaire, 24m)

Dans la station balnéaire de Yasmine Hammamet en Tunisie, de nombreux hôtels sont en faillite. Quelques-uns ont vendu une partie de leurs bâtiments à des maisons de retraites françaises pour survivre. Des résidents et leurs proches séjournent à l’Eden Hotel, entourés par leurs aides soignantes. La tête dans les nuages, les pieds dans l’eau, ils attendent doucement la fin dans cette ville fantôme ensoleillée.

Séance 2 : Société et dystopie (16h-18h)

La caméra à un pouvoir, celui de capturer le présent pour témoigner du réel pour témoigner des réalités. Explorons ensemble à travers l’objectif le monde qui nous entoure et celui de nos fantasmes, un voyage à travers les mondes connus et inconnus dans un univers de possibles.

Mawtini (HEAD, Animation, 13m)

Bagdad, début des années 90, dans une réalité où les humains ont été remplacés par des cyborgs, un jeune couple et leur nouveau-né tentent de fuir leur pays où la guerre vient d’éclater.

Lavomatrix (Rubika, Animation, 7m)

Le jour de ses 18 ans, comme tous les autres adolescents d’Omnicity, LUKA 237-02 reçoit un étrange cadeau l’invitant à se rendre à la laverie automatique de la ville. Il est enfin prêt à faire partie de la famille OMNI ! Il est loin de se douter qu’une fois aspiré dans le système, il sera trop tard pour revenir en arrière.

Beutset (HEAD, Fiction, 29m)

Après qu’un parasite a contaminé toutes les réserves d’eau potable de Dakar, une société pharmaceutique privée a commencé à développer des pilules pour le neutraliser. Un jeune homme pauvre, qui n’avait plus les moyens de payer ses pilules, s’est rendu compte, au fil des jours sans traitement, qu’il n’avait jamais été aussi lucide.

DS Al Coda (Rubika, Animation, 9m)

Consumé par la peur de devenir sourd, Yann dessine et mémorise les sons autour de lui. Une ambiance lourde dans une esthétique poussiéreuse nous transportant dans une histoire intrigante, tournée autour de l’obsession d’un seul homme.

EMI (Le Fresnoy, Essai, 14m)

EMI est un outil de performance optimal. Son incroyable productivité ne semble pas être limitée par les be-soins humains fondamentaux. EMI est une influenceuse virtuelle. EMI mange, EMI sécrète, EMI génère.

De 10 à 100Hz (Le Fresnoy, Documentaire, 18m)

Alors que la structure de béton de tout un quartier vibre au rythme de sa destruction prochaine, un ingénieur de passage vient réaliser des relevés géo-phoniques des sols du quartier. Ses mesures l’amènent à la rencontre des habitants de sa rue, et un portrait du quotidien de la rue Mansart émerge peu à peu.

Séance 3 : l’Odyssée de soi (18h-19h)

Au-delà du parcours initiatique, L’Odyssée de soi est une quête, un long chemin que décident d’emprunter les cinéastes de demain à la recherche d’eux-mêmes et des autres. Créer pour raconter ce que l’on traverse, les questions et les doutes et se construire à travers des images.

Filles (CinéFabrique, Fiction, 17m)

Nine et Thaïs, deux adolescentes de 16 ans, passent leurs journées au city stade de Port Leucate. A l’approche du nouvel an, elles vont devoir faire tomber leur maillot de foot pour leur première soirée en boîte de nuit.

Amphibious (Le Fresnoy, Fiction, 14m)

Khaled, un jeune homme, trouve enfin une chambre dans une nouvelle ville. Étranger à son environnement, il va acheter un poisson rouge. Lorsqu’il comprend le destin de son nouvel ami, il est confronté à une décision.

Very good mandarine (INSAS, Fiction, 19m)

Judith, 7 ans, reste auprès de sa mère dans la maison de son grand-père défunt et essaie tant bien que mal de la consoler. Tout le film tourne autour du deuil du grand-père et le fait qu’il aimait particulièrement les mandarines. Et vous verrez pourquoi !

Sorn (UGA, Essai, 13m)

Les images d’une nature sauvage se battent pour dessiner le souvenir d’une enfant apeurée. Est-ce la description d’un rêve ou d’une réalité lointaine ?

Frites sans maillot (La Poudrière, Animation, 4m)

Antoine découvre dans le vestiaire qu’il a oublié son maillot de bain. Le cours de natation commence, il faut qu’il trouve une solution.

15 Avril : Centre du patrimoine Arménien

Les films d’ici

Un cinéma, celui de demain, l’avenir s’écrit aujourd’hui et il s’écrit ici. Cette programmation vous propose de voyager sur notre territoire avec des cinéastes talentueux et locaux. Laissez vous guider et séduire comme nous l’avons été par un cinéma authentique à visage humain.

Tête de cèpe (La Poudrière, Animation, 5m)

Tim, un adolescent vivant dans le Limousin, est passionné par les champignons. Il va essayer de communiquer avec eux mais son plan va être contrarié.

Le bon exemple (Camille Vernet, Expérimental, 8m)

Sur un ton surréaliste et onirique, la réalisatrice explore les inconscients de chacun pour en faire éclore une créativité qui ne se borne plus au “bon exemple”, mais qui explore un lyrisme libéré.

Machouka (UGA – Lussas, Documentaire, 19m)

Hanin, la réalisatrice, découvre le paysage ardéchois avec ses étendues de vignes, qui lui rappellent son village d’origine en Syrie. Une belle complicité naît de sa rencontre avec un couple ardéchois de vignerons en biodynamie: un partage se tisse alors autour du lien à la terre, des ancêtres, des formes de résistances et des souvenirs d’une terre perdue…

Et depuis j’y pense toujours (Camille Vernet, Expérimental, 4m)

Les plans de ce film expérimental se déroulent comme un long poème: une ode à la nature et à cette “safe place” en soi que l’on se doit de chérir pour la faire épanouir.

Un fragment de ciel (UGA,Documentaire, 10m)

Flou (Camille Vernet, Documentaire, 9m)

Comment nos aînés rythment leurs journées ? Quels questionnements les animent face à la perspective de l’oubli et de la vieillesse ? Les images nous plongent un instant dans ce quotidien, coincé entre préoccupations et solitude.

Mon père (La Poudrière, Animation, 5m)

Lorélie part seule en montagne. Elle veut aller jusqu’au bout d’un chemin qu’elle empruntait souvent quand elle était petite.

Deux rives d’une main (Camille Vernet, Expérimental, 8m)

 Un couple tente de retrouver ce qui les unit, mais aussi de comprendre ce qui les sépare. Une plongée dans l’intimité de deux personnes constamment couper l’un de l’autre.

Haute fréquence (La Poudrière, Animation, 5m)

Enfermée dans sa bulle, une jeune ingénieure du son passe son temps à enregistrer les bruits de la ville. Jusqu’à ce qu’elle heurte un homme et capte sa musique intérieure…

La couleur des pommes (UGA – Lussas, Documentaire, 15m)

Amenés à découvrir la passion de la maquette ferroviaire, nous sommes plongés dans les envers du décors de la construction, où les paysages microscopiques se confondent avec les paysages grandeur nature.